mercredi 16 octobre 2013

Samia Ghali portrait




Samia Ghali : l’enfant des quartiers nords courageuse ... mais qui bénéficierait du soutien discret de JN Guérini  ...
Accusée de clientélisme et de fraude par Carlotti, elle se défend vigoureusement.




. Portrait.

Samia Ghali en juin 2013. (SIPA)
Samia Ghali en juin 2013. (SIPA)

Samia Ghali  crée la surprise en arrivant en tête du premier tour, de la primaire PS à Marseille.

(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 8 juin 2013)
Elle est brute de décoffrage. Une pasionaria tendance pitbull. Certains, à Marseille, la surnomment "l'Indomptable". A 44 ans, Samia Ghali, mère de quatre enfants, n'en finit pas de surprendre le monde politique local. Quand, à la fin de l'été 2012, la sénatrice des Bouches-du-Rhône a lancé son cri d'alarme pour les quartiers Nord et appelé l'armée à la rescousse pour lutter contre les dealers, on a cru à un feu de paille. Elle était une étoile filante médiatique, propulsée sur tous les plateaux de télévision, chez Thierry Ardisson ou Michel Denisot.
Une tocade de quelques mois. La lumière allait forcément s'éloigner d'elle. D'abord, croyaient les barons du PS, parce que les Marseillais n'étaient pas prêts à voter massivement pour une femme d'origine maghrébine. Trop foncée, Samia ? Son pedigree politique aurait dû les inciter à la prudence. La dame n'est pas une midinette. Elle milite au Parti socialiste depuis 28 ans ans. C'est une de ses professeurs, alors qu'elle n'avait que 16 ans, qui l'a emmenée dans une réunion de section. Depuis, elle n'a jamais quitté sa nouvelle famille, ni abandonné le seul secteur qui la passionne : le terrain. Samia l'anti-rond-de-cuir.

Au chevet des jeunes 

Dans les 15e et 16e arrondissements, les plus durs, les plus violents, ceux des quartiers Nord, elle a fini par emporter la mairie de secteur, en 2008. La plus pauvre de toutes. "Je gère une commune de 100.000 habitants, s'insurge-t-elle, et j'ai deux euros de budget pour chacun d'eux." Comment s'en sortir ? En réduisant les dépenses inutiles, les sauteries, les banquets, les cérémonies des voeux.Samia Ghali joue les fourmis. Elle grignote partout, serre les vis, avec une priorité absolue : les enfants et leurs mères. Elle lance des cours de piano pour les "minots", à cinq euros par mois. Surprise : ils sont plus de 600 à s'inscrire.
Les ados ne sont pas oubliés. Au pied des barres de HLM, elle crée Secteur 8, une Star'Ac pour gamins défavorisés, avec concours de chant, danse et poésie. Bingo ! Ils sont près de 900 à participer. Le 9 juin, place de la Mairie, ils seront des milliers pour la remise des prix. Pour la Journée de la Femme, en 2012, elle récupère des affiches de films célèbres, qu'elle détourne. Les têtes des actrices sont remplacées par les femmes du quartier. "Toutes des héroïnes !", revendique-t-elle. Démago, Samia ? Elle s'en moque. Elle trace sa route, persuadée que son destin est devant elle. Qui mieux qu'elle peut représenter cette ville mosaïque, aux 100 communautés ?
Elle, la Française d'origine algérienne qui a tout connu, la solitude de l'enfance sans père, les copains balayés par la "poudre", la découverte de la politique, l'installation des caïds à deux pas de sa mairie, a l'ambition clouée à ses escarpins. Son rêve : sortir cette cité-monde de ses peurs et de sa torpeur. Elle se racontait dans une biographie, "la Marseillaise", parue en juin 2013. Extraits.

Elle est abandonnée à l'âge de six mois par son père

"Je ne connais pas mon père. Il est reparti là-bas, a fondé une autre famille, a délaissé ma mère. Enfant, je ne pouvais pas aller rendre visite à Kaïs : on m'aurait interdit de repartir. Ma mère ne voulait pas prendre ce risque. J'ai donc grandi avec un père biologique déserteur. C'est une plaie béante, jamais cicatrisée : la place du père, devenue vide, est la cause de problèmes sans fin. La délinquance se nourrit de cette absence. L'histoire est pourtant banale : ma mère s'est mariée à 19 ans, avec un cousin éloigné, et je suis arrivée très vite. Mais le mariage a été malheureux : cet homme jouait aux cartes, buvait, vivait la nuit. A peine rentrés, les quelques sous du foyer partaient en fumée.
Mais, à cette époque, il n'était question ni de se plaindre ni de se rebeller. Très vite, ma mère s'est retrouvée dans l'incapacité de me nourrir, même avec le strict minimum. Cette mauvaise vie a duré six mois et j'ai failli mourir. Bien plus tard, j'ai appris que je devais ma survie à mon grand-père et à mon oncle qui, venant rendre visite à ma mère, m'avaient retrouvée complètement violette et inanimée. Ils m'avaient immédiatement emportée à l'hôpital, où les médecins avaient diagnostiqué un cas de malnutrition grave. Une infection s'était déclarée et l'asthme s'était installé. Le verdict a été dur : transfusion et traitement pendant deux ans au grand air de la montagne, du côté de Briançon. Mon grand-père avait interdit à mon père de nous approcher, ma mère et moi. Je n'ai plus jamais revu mon père.

A l'adolescence, son amoureux succombe à une overdose

Dans les années 1980, j'avais un fiancé, Christophe. C'était le fils de nos voisins. J'avais 16 ans, et je le connaissais depuis l'enfance. Il avait été adopté et sa nouvelle famille était une exception dans notre univers : une mère française et un père arabe. Nous étions tout le temps ensemble. Avec notre petite bande, Lila, Lidjia, Jean-Marc, Mohamed, Louis, Dominique, Fatima, Nabil, nous courions dans les prés depuis toujours. Parties de foot, rigolades folles, camping sauvage... C'était la cité. Nous avions notre coin, que nous avions baptisé : le Rond. Ce n'était rien, à peine un carrefour, situé dans mon nouveau quartier, où j'avais atterri avec ma mère et ma nouvelle famille : Campagne-Lévêque. [...] Pendant toutes ces années d'adolescence, nous avons été inséparables.
Il était mon amoureux, mon copain, mon ami, mon frère, mon complice, mon confident. Nous avons tout partagé, les joies, les peines, les galères, les peurs, les rigolades. Nous étions les mêmes, des écorchés vifs de la vie, mais de joyeux rebelles. Mais lui a sombré. Lui aussi, comme tant d'autres, a été happé par cette malédiction de la drogue. J'ai lutté de toutes mes forces. J'ai essayé de résister. J'ai tout tenté pour le faire décrocher. Mais j'ai perdu. Nos chemins se sont séparés dans la peine et la douleur. Je ne pouvais accepter de le voir se détruire devant moi. Il est mort deux ans plus tard d'une overdose. C'est le plus gros échec de ma vie. Dans ces moments, j'ai compris ce qu'était l'impuissance. Pendant longtemps, Christophe a hanté mes nuits.

Gaudin face au bagout de Ghali

Un jour, j'interviens sur le manque de logements sociaux. [...] Il y a plus de 35.000 demandes en attente. Je lui explique qu'il faut construire plus de logements sociaux et mieux les répartir sur toute la ville. [ ...] Gaudin me dit :'Madame Ghali, si vous trouvez qu'il manque de logement social, donnez le vôtre.' Il sait très bien que je n'habite pas dans un logement social et que j'ai la chance de vivre aujourd'hui dans une maison sympa. A croire que si on est né dans la misère, on est condamné à y rester. [ ...] Sa réponse est à côté de la plaque. Elle est méchante, en plus. Je vois rouge : "Vous avez bien raison, Monsieur le maire. Mon logement, les Marseillais l'accepteraient avec plaisir, je pense. Mais le vôtre, non. Car c'est à Marseille qu'ils veulent habiter et pas à Saint-Zacharie. Soit à 35 kilomètres de notre ville !
[ ...] Mes anecdotes avec le maire sont nombreuses. Je ne sais pas pourquoi, il aime me titiller. Sans doute parce que je lui réponds. Une autre fois, en plein conseil, alors que j'interviens sur un dossier, il me coupe la parole et me dit : 'Madame Ghali, vous avez une très belle jupe.'
Il n'aurait pas dû. La réponse, du tac au tac, est vive : 'Monsieur le maire, si ma jupe vous plaît tant que ça, je suis prête à vous la prêter. Le seul problème, c'est que vous aurez un peu de mal à ajuster le tour de taille.' [...]"
Serge Raffy - 


jeudi 10 octobre 2013

STOP à la GABEGIE à Marseille !

Monsieur le Maire de Marseille: STOP à la GABEGIE!!

    1.  
    2. Le conseil municipal de Marseille a voté  le 7 octobre via le Rapport 340, pour l'achat par la ville à la société EIFFAGE de bureaux aux Crottes sur le périmètre d'Euromed 2 au coeur de l'Ecocité pour la bagatelle de 38ME pour environ 10 000 m2.
Après les 273 ME pour la rénovation du stade Vélodrome, les 60ME du Palais de la glace et de la glisse, les millions d'euros prévus pour les Terrasses du port ou plus récemment pour l'Aréna, où s'arrêtera la gabegie de la ville pour les grands projets inutiles et les dépenses inconsidérées dans notre cité déjà surendettée.
Notre ville souffre d'un terrible déficit de centres sociaux et d'équipements culturels et sportifs de proximité. Les quartiers nord et est attendent toujours leur médiathèque, les piscines ferment d'année en année et les rares espaces de respiration dont dispose la ville sont livrés aux promoteurs. 
 Les 38 ME que vous souhaitez affecter à cette acquisition de bureaux est une aberration alors que les agents municipaux travaillent aujourd'hui dans des conditions décentes en terme d'espace. L'achat de 10 000 M2 supplémentaires de bureaux est tout sauf une priorité pour la ville et nous n'avons aucune garantie sur le regroupement et la vente des autres bureaux municipaux décentralisés dans la ville au Grand pavois ou Bd de Louvain.   Cela s'apparente une nouvelle fois à un cadeau fait aux promoteurs. En l'occurrence une "subvention déguisée" pour le groupe Eiffage en charge de l'aménagement de l'Ecocité dans le cadre de l'opération Euromed 2.
 Ce n'est pas aux promoteurs auxquels il faut penser en priorité Monsieur le Maire en cette période de crise sociale aigüe qui touche notre ville mais aux habitants et à l'amélioration de leur cadre de vie en leur offrant des équipements décentralisés de qualité pour l'accès au sport et à la culture de tous.  
Ce texte est écrit et diffusé par "Le Sursaut" de Marseille.
                            

mercredi 2 octobre 2013

Poutine prix Nobel de la Paix !

OFFICIEL. Russie : Vladimir Poutine  proposé pour le prix Nobel de la Paix


Vladimir Poutine
Vladimir Poutine
MOSCOU, Russie - Des personnalités russes, dont le député et star de la chanson Iossif Kobzon, ont annoncé mardi avoir proposé Vladimir Poutine pour le Prix Nobel de la Paix.
Alors que l’Académie royale des sciences de Suède a toujours attribué son prix Nobel de la Paix à des délinquants, va-t-on assister cette fois-ci à quelque chose de différent avec Vladimir Poutine ? Quant aux délinquants, pas besoin de les citer ici, tous ces pousse-au-crime et criminels de guerre n’ont jamais arrêté leurs basses besognes malgré leur prix. Les nominations pour cette distinction sont généralement le fruit de propositions argumentées et détaillées, émises par des membres d’Assemblées nationales ou des Congrès législatifs, mais aussi des cercles de professeurs en université dans le domaine de la géopolitique, du droit et des sciences politiques ou d’anciens lauréats du prix.
C’est le rôle du président russe Vladimir Poutine dans la crise syrienne qui a décidé ces personnalités à lancer cette initiative.
«Si la situation en Syrie ne s’était pas stabilisée, la 3e guerre mondiale aurait éclaté. Voilà ce que Vladimir Poutine nous a permis d’éviter», a déclaré Beslan Kobakhia, un responsable d’une organisation russe dédiée à «l’union spirituelle et la coopération des peuples du monde», à l’origine de l’initiative.
Iossif Kobzon, député et star de la chanson depuis l’époque soviétique, a soutenu l’initiative. «Je me sens vexé que Barack Obama qui a initié et approuvé des agressions comme celles commises en Irak ou en Afghanistan, ait reçu ce prix, alors que notre Vladimir Poutine non», a-t-il déclaré.
«Notre président qui a tout fait pour arrêter la guerre (…), mérite davantage ce prix», a estimé le chanteur de 76 ans, parfois surnommé par les médias le «Frank Sinatra russe» en raison de l’alliance entre une voix puissante et une réputation sulfureuse qui lui vaut d’être interdit de séjour aux États-Unis.
«Vladimir Poutine est un homme politique sage et équilibré, ce qui correspond au statut d’un lauréat du Prix Nobel», souligne le texte de la proposition, envoyé à Oslo le 16 septembre, selon ses signataires.




dimanche 15 septembre 2013

Vladimir Poutine acteur de paix !

 BONNE NOUVELLE. Iran/Syrie : le président russe Vladimir  Poutine bientôt en Iran


Hassan Rohani & Vladimir Poutine
Hassan Rohani & Vladimir Poutine
Vendredi dernier, lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Bichkek, au Kirghizistan, les dirigeants russe et iranien se sont rencontrés. Le président iranien Hassan Rohani  a alors adressé une invitation au président russe Vladimir Poutine, à se rendre en Iran. Selon le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, le président russe a accepté cette invitation et se rendra donc en Iran prochainement.
Selon l’Agence Fars, le président russe Vladimir Poutine parlera avec les Iraniens sur une stratégie relative au programme nucléaire de l’Iran, que l’Occident ne souhaite pas. L’Occident croit que le programme iranien est une couverture pour la mise en place des armes nucléaires. Les Iraniens misent encore plus sur la Russie,  en particulier après son jeu politique réussi qui a éloigné d’une attaque meurtrière, la Syrie.
C’est donc acté. Le président russe M. Vladimir Poutine se rendra bientôt à Téhéran, bien que les détails du voyage n’ont pas encore été annoncés. Plus que jamais, Moscou joue un rôle prépondérant dans la diplomatie et surtout la paix dans le monde, loin de l’impérialisme américain qui ne parle que de guerre et de chaos.
Réunis à Bichkek, capitale du Kirghizstan, cinq pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï, la plate-forme de sécurité eurasiatique, ont apporté un soutien unanime à Moscou dans son rôle de faiseur de paix. Dans une déclaration commune, la Chine, la Russie et quatre pays d’Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizstan, Tadjikistan et Kazakhstan) se sont opposés «aux actions illégales orientées vers une militarisation continuelle du conflit intérieur en Syrie».
Plus que jamais donc, Vladimir Poutine est un homme de paix…


vendredi 14 décembre 2012

Huile de Palme, que faire ?

Mangeons moins de produits transformés, une substitution rapide de l'huile de palme serait catastrophique :
 recours  à l’hydrogénation et aux graisses animales inévitables !
 (voir mon article précédent)

Le débat être pour ou contre l'huile de palme est ridicule, car au départ nous avons une graisse végétale qui a d'indéniables qualités nutritionnelles  tous les vrais spécialistes en nutritions ne disent le contraire.  ceux qui contredisent cette vérité scientifique sont suspects dans toute leur argumentation.

 Je le répète si c'est nécessaire que je n'ai jamais voulu justifier toutes les cultures d'huile de palme comme le laisse entendre certains ... préférons les productions bios.
Mais le mais, le blé, la betterave, le soja, colza, tournesol, etc peuvent faire aussi l'objet d’âpres critiques quand ils deviennent notamment supports de production de bio-carburant .. sans parler de l’élevage !
premier facteur de déforestation. L'agriculture  a des tares innombrables !
La culture d'huile de palme n'y échappe pas bien entendu, avec aussi ses qualités.

la véritable objection valable à l’huile de palme est celle-ci  « Peut-être faudrait-il penser à changer nos habitudes alimentaires et manger moins de produits transformés " . Car elle est bien la "marque" des produits transformés, meme bio. Plus de 50%
des biscuits bio en contiennent, sans dissimulation; comme l'exige la législation.

Les multinationales savent rebondir face à la campagne de greenpeace... et se font, un bon coup de pub ! Casino, Nestlé ...

     
DES MULTINATIONALES SE DÉTOURNENT DE L’HUILE DE PALME CONVENTIONNELLE
Depuis quelques mois, les grandes entreprises multiplient les engagements envers une huile de palme durable ou renoncent complètement à l’utilisation de cet ingrédient. Le cas le plus médiatisé a été celui de Nestlé. Après la campagne de Greenpeace concernant l’un de ses produits phares (Kit Kat), la multinationale a rompu ses relations directes avec la filiale de Sinar Mas incriminée (Smart) et a signé un partenariat avec l’association « The forest trust » pour mettre en place une chaîne d’approvisionnement 100 % responsable d’ici 2015 et prévenir la déforestation. Même désengagement du côté d’Unilever avec un bémol ; l’entreprise continue de s’approvisionner en Indonésie, pays qui vient de décider d’un moratoire de 2 ans sur les permis de déforestation mais dont l'impact reste très incertain sur l’exploitation d’huile de palme. En France, Casino n’inclut plus l’ingrédient dans ses produits alimentaires (pour des raisons sanitaires et environnementales) et utilisera de l’huile de palme durable (RSPO) pour le non-alimentaire, tandis que Findus va remplacer dès cette année l’huile de palme par celle de colza. Enfin, Carrefour s’est engagé à utiliser 100% d’huile de palme certifiée dans ses produits à marque propre d’ici 2015.
    sources :  Novethic