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mercredi 16 octobre 2013

Samia Ghali sous le regard d'un journaliste africain.

MARSEILLE. Samia Ghali a compris qu’elle était d’abord arabe avant d’être française

Publié le oct 16, 2013 @ 11:00
Alain Jules
Samiaghali
MARSEILLE, France - C’est l’évidence même. D’ailleurs, il n’y a pas pire aveugle qu’une personne qui refuse de voir. Elle ne le dira pas mais, la pauvre Samia Ghali, 45 ans, sénatrice des Bouches-du-Rhône, l’a sans doute compris. Comment expliquer que, de la gauche à la droite, la primaire socialiste marseillaise soit aussi commentée ? Comme un seul homme, les dirigeants de gauche, de l’Elysée à Matignon en passant par le palais Bourbon ou même Solférino apportent leur soutien inconditionnel à Patrick Mennucci, qui serait le meilleur candidat à la mairie de Marseille. De l’autre côté, un autre soutien à peine voilée vient de la droite qui estime qu’il n’est pas normal d’avoir demandé à Mme  Marie-Arlette Carlotti la ministre chargée des personnes âgées, de se taire après qu’elle ait dénoncé des fraudes. Une façon de viser directement Samia Ghali.
Qui est derrière ce mic mac ?
Tout ce complot est ourdi contre Samia Ghali, qui a visiblement le tort d’être…arabe. Mariée à un français dit de souche, Franck Dumontel, un ancien directeur de cabinet du président de région puis de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, cette femme est un roc sans casserole. Alors, on veut lui faire payer le comportement des autres. Comment en serait-il autrement ? Tous en choeur, ils ne veulent pas voir une femme, la première fille d’immigrés, prendre une mairie importante, celle de la 2e ville de France. Native de Bassens au nord de Marseille, elle fait peur. Son franc-parler, face à l’immobilisme gouvernemental ne passe pas. Alors, quitte à perdre encore une fois la mairie de Marseille, la gauche est prête à la sacrifier et va parvenir à le faire.
Vous avez dit communautarisme ?
C’est étrange de voir la sénatrice Samia Ghali être accusée de…communautarisme. Ceci, parce que son électorat viendrait des quartiers nord de Marseille. Mais, c’est un aveu, qui prouve bien que les immigrés sont parqués dans des zones difficiles où, juste quelques caïds font la loi. Justement, par la démission des Gouvernements, de gauche comme de droite. Samia Ghali n’avait-elle pas réclamé l’armée pour rétablir la paix dans ces zones ? Pourquoi s’étonner que ces gens-là, les laissés-pour-compte, votent pour elle ? Ah, les bus ! Quoi de plus normal ? Il faut arrêter l’hypocrisie parce que, le vrai communautarisme vient justement de tous les perdants qui se sont ralliés sous injonction de l’Elysée à la candidature de Patrick Mennucci. Je n’ai rien contre ce dernier qui est d’ailleurs un ami sur Facebook.
Tous contre Samia Ghali !
Avant la primaire socialiste, une campagne scérélate avait déjà commencé contre cette femme. C’est le site Mediapart qui ouvrait les hostilités en faisant un rapprochement de la sénatrice avec Jean-Michel Guérini et Sylvie Andrieux, deux élus en pleine déconfiture. Pour le premier, président du conseil général, mis en examen pour "prise illégale d’intérêts", "trafic d’influence", "association de malfaiteurs" et "détournement de fonds publics", elle a le tort d’avoir été proche de lui. Mais, est-elle aussi poursuivie ? Non. Pire, en lui cherchant des poux sur la tête, elle est accusée de népotisme car, ses proches auraient bénéficié de postes ou de subventions. Elle aurait aussi couvert de pelouses synthétiques des terrains dans les quartiers nord. Certains oublient visiblement qu’elle était, en 2004, vice-présidente du conseil régional aux sports, à la jeunesse et à la vie associative et par conséquent, elle n’a que bien fait son travail…
Une gauche paternaliste et raciste.
Il ne faut pas se voiler la face. La gauche utilise ceux et celles qu’elle estime être des "immigrés" juste pour lui apporter des voix. Elle ne veut pas en retour que ces gens puissent eux aussi penser à un destin politique. Elle veut contrôler leur vie, leur vote, leur destin.  Le noir alibi et l’arabe alibi avalent des couleuvres jour et nuit et se taisent, que ce soit à l’UMP ou au PS. Moqueries et quolibets sont leur lot quotidien. Samia Ghali, qui veut casser cette doxa aura bien du mal, à moins que le peuple dise NON. Non à Paris, qui veut faire de Patrick Mennucci, son champion à Marseille. Il faut que les marseillais prennent leur destin en main…

Samia Ghali portrait




Samia Ghali : l’enfant des quartiers nords courageuse ... mais qui bénéficierait du soutien discret de JN Guérini  ...
Accusée de clientélisme et de fraude par Carlotti, elle se défend vigoureusement.




. Portrait.

Samia Ghali en juin 2013. (SIPA)
Samia Ghali en juin 2013. (SIPA)

Samia Ghali  crée la surprise en arrivant en tête du premier tour, de la primaire PS à Marseille.

(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 8 juin 2013)
Elle est brute de décoffrage. Une pasionaria tendance pitbull. Certains, à Marseille, la surnomment "l'Indomptable". A 44 ans, Samia Ghali, mère de quatre enfants, n'en finit pas de surprendre le monde politique local. Quand, à la fin de l'été 2012, la sénatrice des Bouches-du-Rhône a lancé son cri d'alarme pour les quartiers Nord et appelé l'armée à la rescousse pour lutter contre les dealers, on a cru à un feu de paille. Elle était une étoile filante médiatique, propulsée sur tous les plateaux de télévision, chez Thierry Ardisson ou Michel Denisot.
Une tocade de quelques mois. La lumière allait forcément s'éloigner d'elle. D'abord, croyaient les barons du PS, parce que les Marseillais n'étaient pas prêts à voter massivement pour une femme d'origine maghrébine. Trop foncée, Samia ? Son pedigree politique aurait dû les inciter à la prudence. La dame n'est pas une midinette. Elle milite au Parti socialiste depuis 28 ans ans. C'est une de ses professeurs, alors qu'elle n'avait que 16 ans, qui l'a emmenée dans une réunion de section. Depuis, elle n'a jamais quitté sa nouvelle famille, ni abandonné le seul secteur qui la passionne : le terrain. Samia l'anti-rond-de-cuir.

Au chevet des jeunes 

Dans les 15e et 16e arrondissements, les plus durs, les plus violents, ceux des quartiers Nord, elle a fini par emporter la mairie de secteur, en 2008. La plus pauvre de toutes. "Je gère une commune de 100.000 habitants, s'insurge-t-elle, et j'ai deux euros de budget pour chacun d'eux." Comment s'en sortir ? En réduisant les dépenses inutiles, les sauteries, les banquets, les cérémonies des voeux.Samia Ghali joue les fourmis. Elle grignote partout, serre les vis, avec une priorité absolue : les enfants et leurs mères. Elle lance des cours de piano pour les "minots", à cinq euros par mois. Surprise : ils sont plus de 600 à s'inscrire.
Les ados ne sont pas oubliés. Au pied des barres de HLM, elle crée Secteur 8, une Star'Ac pour gamins défavorisés, avec concours de chant, danse et poésie. Bingo ! Ils sont près de 900 à participer. Le 9 juin, place de la Mairie, ils seront des milliers pour la remise des prix. Pour la Journée de la Femme, en 2012, elle récupère des affiches de films célèbres, qu'elle détourne. Les têtes des actrices sont remplacées par les femmes du quartier. "Toutes des héroïnes !", revendique-t-elle. Démago, Samia ? Elle s'en moque. Elle trace sa route, persuadée que son destin est devant elle. Qui mieux qu'elle peut représenter cette ville mosaïque, aux 100 communautés ?
Elle, la Française d'origine algérienne qui a tout connu, la solitude de l'enfance sans père, les copains balayés par la "poudre", la découverte de la politique, l'installation des caïds à deux pas de sa mairie, a l'ambition clouée à ses escarpins. Son rêve : sortir cette cité-monde de ses peurs et de sa torpeur. Elle se racontait dans une biographie, "la Marseillaise", parue en juin 2013. Extraits.

Elle est abandonnée à l'âge de six mois par son père

"Je ne connais pas mon père. Il est reparti là-bas, a fondé une autre famille, a délaissé ma mère. Enfant, je ne pouvais pas aller rendre visite à Kaïs : on m'aurait interdit de repartir. Ma mère ne voulait pas prendre ce risque. J'ai donc grandi avec un père biologique déserteur. C'est une plaie béante, jamais cicatrisée : la place du père, devenue vide, est la cause de problèmes sans fin. La délinquance se nourrit de cette absence. L'histoire est pourtant banale : ma mère s'est mariée à 19 ans, avec un cousin éloigné, et je suis arrivée très vite. Mais le mariage a été malheureux : cet homme jouait aux cartes, buvait, vivait la nuit. A peine rentrés, les quelques sous du foyer partaient en fumée.
Mais, à cette époque, il n'était question ni de se plaindre ni de se rebeller. Très vite, ma mère s'est retrouvée dans l'incapacité de me nourrir, même avec le strict minimum. Cette mauvaise vie a duré six mois et j'ai failli mourir. Bien plus tard, j'ai appris que je devais ma survie à mon grand-père et à mon oncle qui, venant rendre visite à ma mère, m'avaient retrouvée complètement violette et inanimée. Ils m'avaient immédiatement emportée à l'hôpital, où les médecins avaient diagnostiqué un cas de malnutrition grave. Une infection s'était déclarée et l'asthme s'était installé. Le verdict a été dur : transfusion et traitement pendant deux ans au grand air de la montagne, du côté de Briançon. Mon grand-père avait interdit à mon père de nous approcher, ma mère et moi. Je n'ai plus jamais revu mon père.

A l'adolescence, son amoureux succombe à une overdose

Dans les années 1980, j'avais un fiancé, Christophe. C'était le fils de nos voisins. J'avais 16 ans, et je le connaissais depuis l'enfance. Il avait été adopté et sa nouvelle famille était une exception dans notre univers : une mère française et un père arabe. Nous étions tout le temps ensemble. Avec notre petite bande, Lila, Lidjia, Jean-Marc, Mohamed, Louis, Dominique, Fatima, Nabil, nous courions dans les prés depuis toujours. Parties de foot, rigolades folles, camping sauvage... C'était la cité. Nous avions notre coin, que nous avions baptisé : le Rond. Ce n'était rien, à peine un carrefour, situé dans mon nouveau quartier, où j'avais atterri avec ma mère et ma nouvelle famille : Campagne-Lévêque. [...] Pendant toutes ces années d'adolescence, nous avons été inséparables.
Il était mon amoureux, mon copain, mon ami, mon frère, mon complice, mon confident. Nous avons tout partagé, les joies, les peines, les galères, les peurs, les rigolades. Nous étions les mêmes, des écorchés vifs de la vie, mais de joyeux rebelles. Mais lui a sombré. Lui aussi, comme tant d'autres, a été happé par cette malédiction de la drogue. J'ai lutté de toutes mes forces. J'ai essayé de résister. J'ai tout tenté pour le faire décrocher. Mais j'ai perdu. Nos chemins se sont séparés dans la peine et la douleur. Je ne pouvais accepter de le voir se détruire devant moi. Il est mort deux ans plus tard d'une overdose. C'est le plus gros échec de ma vie. Dans ces moments, j'ai compris ce qu'était l'impuissance. Pendant longtemps, Christophe a hanté mes nuits.

Gaudin face au bagout de Ghali

Un jour, j'interviens sur le manque de logements sociaux. [...] Il y a plus de 35.000 demandes en attente. Je lui explique qu'il faut construire plus de logements sociaux et mieux les répartir sur toute la ville. [ ...] Gaudin me dit :'Madame Ghali, si vous trouvez qu'il manque de logement social, donnez le vôtre.' Il sait très bien que je n'habite pas dans un logement social et que j'ai la chance de vivre aujourd'hui dans une maison sympa. A croire que si on est né dans la misère, on est condamné à y rester. [ ...] Sa réponse est à côté de la plaque. Elle est méchante, en plus. Je vois rouge : "Vous avez bien raison, Monsieur le maire. Mon logement, les Marseillais l'accepteraient avec plaisir, je pense. Mais le vôtre, non. Car c'est à Marseille qu'ils veulent habiter et pas à Saint-Zacharie. Soit à 35 kilomètres de notre ville !
[ ...] Mes anecdotes avec le maire sont nombreuses. Je ne sais pas pourquoi, il aime me titiller. Sans doute parce que je lui réponds. Une autre fois, en plein conseil, alors que j'interviens sur un dossier, il me coupe la parole et me dit : 'Madame Ghali, vous avez une très belle jupe.'
Il n'aurait pas dû. La réponse, du tac au tac, est vive : 'Monsieur le maire, si ma jupe vous plaît tant que ça, je suis prête à vous la prêter. Le seul problème, c'est que vous aurez un peu de mal à ajuster le tour de taille.' [...]"
Serge Raffy - 


lundi 13 septembre 2010

La démocratie menacée avec Guérini

Non à l'exception Marseillaise, foulant aux pieds les statuts du PS, qui déclarent incompatible le cumul des fonctions de Président de Conseil Général
 et de premier secrétaire fédéral sur un même territoire.

Non au culte de l'homme fort qu'exalte Guérini ; serons nous complice par notre silence ?

Le PS national ferme sa gueule, allons nous faire preuve de la même couardise ?

Notre responsabilité est immense et c'est maintenant qu'il faut réagir.


Nouveau look mais vieilles méthodes pour Jean-Noël Guérini
à la Fédération PS des Bouches du Rhone.

Par Pierre BOUCAUD le 11 septembre 2010 ( marsactu.fr)


Jean-Noël Guérini, son nouveau profil Facebook

« Les fonctions de Président de Conseil Général sont incompatibles avec celle de premier Secrétaire Fédéral » . C’est l’article 16.2 des statuts du Parti Socialiste visant à limiter le cumul des fonctions. C’est on ne peut plus clair, mais comme d’habitude dans les Bouches-du-Rhône, la Fédération du PS et Jean-Noël Guérini s’apprêtent à s’asseoir dessus, dans une traditionnelle indifférence locale, et avec le coupable silence d’une direction nationale du Parti qui a toujours préféré regarder ailleurs quand il s’est agit de la troisième fédération de France.

Un PS pourtant aujourd’hui dirigé par une Martine Aubry qui promettait encore, lors de sa rentrée politique de la semaine dernière, à l’université d’été de La Rochelle, un PS exemplaire. Ca commence bien à Marseille.
Et tout ça dans un contexte où quelques grandes pointures du PS local passent en ce moment plus de temps dans les bureaux des Juges d’instruction qu’au siège de la Fédé. Et dans « les milieux bien informés » comme on dit dans ces cas là, on sait que ce n’est sans doute qu’un début. Mais pendant que la justice travaille, les petites affaires du PS des Bouches-du-Rhône continuent.

mercredi 19 août 2009

Pollution à L'ozone : Un scandale récurrent à Marseille




Alors que la Presse étrangère s'émeut des nombreux pics de pollution actuels sur notre région, la quasi indifférence de la presse locale, comme La Provence, laisse sans voix ...

Le sujet serait-il sensible ? Certainement ! Car il signe l'incurie "récurrentes" des décideurs publiques, fonctionnaires mais surtout élus locaux .


Chaque été, les journées de pollution à l'ozone se succèdent en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), sous l'effet catalyseur du soleil, une situation à laquelle des mesures ponctuelles telles que la limitation de vitesse - qui sont de surcroît très mal respectées - ne sauraient remédier seules, pas plus que le doublement du prix des horodateurs !

Depuis début juillet, 16 pics ont été recensés sur un ou plusieurs départements de la région Paca, qui est la plus touchée en France, selon Patricia Lozano, ingénieur au sein de l'association de surveillance de la qualité de l'air Atmo Paca.

Les seules Bouches-du-Rhône ont déjà à leur actif 14 journées où l'ozone a dépassé les 180 micro-grammes par m3 d'air, non loin de la vingtaine enregistrée les années précédentes. A l'exception notable de l'épisode caniculaire de 2003 où le record de 59 journées avait été atteint.

Mardi, une alerte de niveau 1 renforcé a même été déclenchée dans le département, pour la première fois depuis 2006.

L'ozone est un "polluant secondaire formé à partir des émissions industrielles et automobiles", sous l'action du rayonnement solaire, explique Mme Lozano. "Ce n'est pas la météo qui fait l'ozone, mais quand il y a peu de vent et un régime anticyclonique, on observe une accumulation de ces polluants" .

Le Sud-Est et Marseille tout spécialement, remplissent tous les critères : fort ensoleillement, trafic routier dense , pôle industriel important sur le pourtour de l'étang de Berre.

Que faire ?
Le problème et les solutions sont à présents bien cernés .
Mais il manque une volonté politique de prendre les bonnes décisions et de mobiliser nos concitoyens, ce n'est pas le cas et depuis trop longtemps .

A moyen et long terme, il faudrait limiter la circulation automobile par un développement volontariste des transports en commun et des autres modes de transports propres ( vélos, marche, covoiturage etc. ) . Marseille n'a pas un réseau de piste cyclable digne de ce nom et on vient de décider la construction d'un nouveau tunnel urbain important, le Tunnel Prado Sud, qui consacre à nouveau la primauté de l'auto dans les déplacements en ville ...
Il faut dès qu'une possibilité s'offre, rapprocher habitat et activités, le plus possible pour diminuer à la source les besoins de transport, et donc la pollution.

Le développement du pôle industriel de Fos/mer basé sur la pétrochimie doit être stoppé ou
contenu . Dans ce contexte, le feu vert donné à l'incinérateur apparaît encore plus contestable ...

Dans l'immédiat on constate tous les jours, même pendant les pics de pollution, que les 50 km/h en milieu urbains ne sont pas respectes , poutant justifiés pour de "simples" raisons de sécurité . Appliquons et faisons réellement appliquer ces mesures, diminuons nos déplacement motorisés dans la mesure du possible .
Marseille se distingue aussi rappelons-le par un nombre record de victimes d'accidents de la circulation, une véritable hécatombe pour les jeunes en deux roues ...

On comprend mieux à présent, le silence honteux de La Provence sur ce dossier qui signe la carence et l'échec des équipes UMP et PS, actuellement et depuis longtemps aux manettes
, dans les différentes collectivités locales de notre région . L'UMP est la première sur ce triste
podium des fauteurs ( indirectes mais bien réels ) de pollution à l'ozone, qui s'impacte fortement sur la santé des population.
La politique de l'autruche ne pourra pas éternellement durer .

lundi 27 avril 2009

Brigade propreté à Marseille, de la pure "com" ?

Depuis quelques jours ou semaines, nous voyons à présent déambuler dans nos rues, tout de bleu vêtu dans leur uniforme neuf, ces nouveaux agents de la propreté .

Ils sont sensés éduquer et réprimer nos comportements peu vertueux, en matière de propreté ... Disons le simplement, les premières observations de leur travail laissent songeur .

Dans le quartier de la Plaine, vous les voyez "se montrer" à la population, là rien à redire, il y a un début à tout .

Par contre, aux premières choses sérieuses, le marché de la Plaine par exemple, connu depuis des années pour sa saleté inacceptable, plus d'hommes (et femmes ) en bleu !

Petit rappel :

Avec un budget annuel de 175 millions d’€ consacré à la propreté, l’agglomération marseillaise fait figure de bon élève paradoxalement . C’est proportionnellement plus que Barcelone. Pourtant sur le terrain, les effets se remarquent peu. De l’avis général, Marseille reste une ville sale.

Voilà ce que la plupart des observateurs un peu objectifs pouvaient énoncer fin 2007 ; avons
nous depuis pris une meilleure voie, à la faveur des changements politiques intervenus ?

Rien n'est moins sur ! Comme l'attestent les faits relatés ici ...

Autre précision d'importance :

Sur l’année 2006, la Communauté Urbaine a collecté plus de 400 000 tonnes de déchets ménagers pour une population totale de près d’1 million habitants. Ce qui fait environ 400 kgs d’ordures par an et par personne, alors que la moyenne nationale n’est que de 370 kgs.

Incinérateur de Fos

Comme quoi il y a du boulot à Marseille, question propreté ! Et question traitement des déchets, la suite logique, on fait pas mieux avec notre incinérateur de la honte et de parole reniée, qui aura au moins de quoi manger !

Tout se tient ... Problème mal traité au départ ... et à la fin , même sur le plan politique. Car Guérini et les socialistes marseillais ont voulu faire de ce dossier leur cheval de bataille pour la conquête de la mairie . C'est mal parti pour eux .

jeudi 19 février 2009

Incinérateur : Trahison des socialistes qui sont nos meilleurs amis ...


Malgré une longue et vive opposition des populations concernées, les élus de Marseille Provence Métropole viennent de voter la mise en service de l'incinérateur
de Fos, prévu pour 2010, presque à l'unanimité, 8 se sont opposés, 7 se sont abstenus .
Gauche et droite ont voté pour, les verts et le Modem contre, le PC s'est abstenu .

Les élus Modem, en déclarant dans de telles circonstances, leur totale confiance au Président de la Communauté Urbaine socialiste, M.Caselli, enlèvent toute portée réelle à leur opposition ; alors qu'ils avaient fait de cette question la raison de leur ralliement aux socialistes lors du deuxième tour des municipales . L'opportunisme politicien de leur attitude, n'a pas échappé à nos concitoyens . Nous sommes aux regrets de devoir le dire .


Ce matin au Pharo avant ce funeste vote des élus MPM, le dispositif policier était impressionnant et disproportionné par rapport au nombre de manifestants, qui même à 700, on aurait voulu plus nombreux .
Cela signe une violence, au moins symbolique, faite aux populations avec la trahison de ceux qui hier encore prétendaient les défendre .

Quoiqu'en disent aujourd'hui M. Caselli, et hier M. Gaudin, la valeur argent est pris içi en premier considérant, là où la santé devrait être la première préoccupation . Après avoir dit cela, qui place la bonne hiérarchie des priorités, nous pouvons nous permettre de dire qu'ils sont aussi de piètres comptables -, voir l'interview de Christian Raynaud dans la Provence.

Nous pouvons et nous devons également considérer avec un tel choix désastreux, tous les coûts induits que supportera inévitablement la collectivité à travers ses comptes sociaux : ceux occasionnés par les cancers supplémentaires, extrêmement onéreux sur le moyens et le long terme, le manque à gagner avec les arrêts maladies etc .
D'un autre coté on a oublié de comptabiliser dans la colonne plus, combien nous rapporterait le recyclage et les nombreux emplois qu'il génère .

Non, l'incinérateur n'est vraiment pas un choix de bon père de famille .
Oui ce matin il soufflait un vent mauvais ...

mardi 25 novembre 2008

Les dessous du scrutin du PS ... Pas tout rose !


Après quatre jours de confusion totale, le conseil national du Parti socialiste a validé, mardi 25 novembre, l'élection de Martine Aubry au poste de premier secrétaire. Avec 159 voix pour, 76 contre et deux abstentions, le rapport de la commission chargée de statuer sur les litiges entourant le scrutin de vendredi dernier a été entérinée ...

Tout est clair ? NON !

LES DESSOUS DU SCRUTIN AU PS ...

BLABLA militant bien connu au PS nous informe :
Il faut bien se mettre en tête comment s'est déroulée la soirée.

Au fur et à mesure des dépouillements, tout indiquait que Ségolène Royal l'emportait tranquillement
de 52 à 53 % des simples calculs de projections bien rodés permettant d'extrapoler les chiffres
amenaient inexorablement à ce résultat. François Hollande lui-même l'avait annoncé
officieusement. C'est exactement la même chose que dans les soirées électorales ou dés 20h on est
capable de donner à 1/2 % près le résultat final.
Benoit Hamon était lui comme les autres (non-aubrystes) résolu à cet état de fait quand le vieux
renard d'Emanuelli lui a conseiller "d'attendre la fin des dépouillements"

Car.....
2 Fédérations avaient curieusement retenu l'envoi de leurs chiffres... Le Nord et la Seine-Maritime...

étrange... que s'est-il passé pendant tout ce temps d'attente ???
Toujours est-il que lorsque ces chiffres sont arrivés, ceux-ci ont été une défi à toutes les lois de la
probabilité car les reports des hamonistes se sont fait à 100% sur Aubry au lieu des 2/3 1/3 +
Abstention constatés partout ailleurs...

C'est un peu comme dans le dopage, on n'arrive pas toujours à prouver la prise de drogue illicite
mais lorsqu'un athlète moyen passe sous la barre des 9sec au 100M après seulement 2 mois
d'entraînements, on peut être certain qu'il ne tourne pas à l'eau claire.
Le soucis de ce "Plan B" des Fabiusiens et Aubrystes (la retenue des publication des 2 Fédé qu'ils
contrôlaient) s'est heurté au fait que SR avait beaucoup d'avance. Et comme ils n'ont pas osés
tripatouiller au point de mettre SR en baisse par rapport au 1ier tour, il n'ont pu que remonter le
chiffre de leur championne qu'à un niveau à peine supérieur à 50% mais la ficelle était quand même
un peu grosse.
Cette insuffisance donné la possibilité aux Ségolistes de se rattraper in extremis avec la petite
Guadeloupe qui n'avait elle pas encore finie de voter. Tout ce que l'île comptait de militant
socialistes à été mobilisé manu-militari ce qui à permis de remonter le peu de retard que les
tripatouillages de métropoles avaient engendrés.
Ce 50/50 à l'arrivée n'as donc évidement rien de naturel... c'est un peu comme dans "Asterix aux
Jeux olympiques" quand tous les athlètes romains du fait de leur absorption de potions magique
coupent la ligne d'arrivée dans le même centième de seconde...
Bien sur BlaBla n'a pas confirmé, et vous êtes pas obligé de nous croire .
Avant de crier au loup, sachons balayer devant notre propre porte et tirer les leçons de ces funestes élections . A bon entendeur ...
PS : dernière minute, le camp Royale fait aussi très fort, dans "l'encadrement" du scrutin; chez nous à Marseille tout particulièrement où la Fédération lui est toute acquise ...