mercredi 18 mai 2011

DSK le vrai scandale

Nous avons probablement échappé à une présidence de notre pays préjudiciable et périlleuse ... sa candidature pour 2012 est définitivement compromise.

               

Mais comment le PS a pu nous proposer un tel personnage, comme candidat à la plus haute fonction dans notre pays ?

Pour moi , c'est ça le vrai scandale. Celui qui sera le plus dure de se remettre pour le PS !

Rappelons nous tout d'abord et avant tout ses choix politiques ultra-libéraux désastreux qui se sont exprimés
aussi bien comme directeur du FMI que comme responsable gouvernemental en charge de la politique économique avec Jospin.

Indépendamment des résultats de l’enquête en cours dont il fait l'objet, pour agression sexuelle sur une employée de l'hôtel Sofitel,
créant au passage une nouvelle polémique sur le personnage sulfureux que serait DSK.

Retour sur les polémiques dont il était sorti indemne.


Premier scandale : la Mnef...
En 1997, DSK est nommé ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie par Jospin, fraîchement nommé Premier ministre. C'est deux ans plus tard, en 1999, que Dominique Strauss-Kahn va connaître ses premiers déboires d'homme politique et va être obligé de démissionner de son rôle de ministre. L'homme de gauche doit se défendre des accusations lancées contre lui dans l'affaire de la Mnef. En 1997, il est en effet rémunéré 600'000 francs français par la mutuelle étudiante pour son rôle d'avocat d'affaires dans une négociation avec la Compagnie générale des eaux (CGE). DSK est alors accusé d'avoir produit des justificatifs antidatés. Ce dernier reconnaît une «erreur» de date dans les documents fournis à la justice. Il sera finalement relaxé en 2001 des accusations de faux et usage de faux.
... et Elf
Le nom de DSK apparait aussi dans l'affaire Elf. Il est mis en examen en janvier 2000. Dominique Strauss-Kahn est alors soupçonné d'avoir fait prendre en charge une partie des rémunérations de sa secrétaire, employée par le Cercle de l'industrie que DSK a cofondé, par une filiale d'Elf, sans contrepartie réelle pour le groupe pétrolier français. En octobre 2001, DSK obtient finalement un non-lieu dans cette affaire.
L'affaire de la cassette
Le 21 septembre 2000, le journal «Le Monde» publie un document dans lequel un promoteur immobilier met en cause Jacques Chirac dans le système de passation des marchés publics de la Ville de Paris. Le 24, l'ex-ministre de l'Economie admet avoir eu en sa possession un exemplaire de la vidéo, mais déclare ne l'avoir jamais regardée. Dans cette affaire, il sera entendu comme témoin, avant que cette partie de la procédure ne soit annulée.
Le retour aux affaires
Après avoir été impliqué dans les trois principaux scandales politico-français du début des années 2000, Dominique Strauss-Kahn remonte lentement la pente. Il est secrétaire national du Parti socialiste entre 2002 et 2003. Fin 2004, il réintègre la direction du PS. DSK est alors chargé, avec Martine Aubry et Jack Lang, du projet socialiste pour l'élection présidentielle de 2007, dont il sera candidat. En novembre 2006, il termine deuxième du vote des militants, avec 20,69 % des voix, loin derrière Ségolène Royal (60,65 %), qui l'emporte dès le premier tour.
Le scandale Piroska Nagy
Le 28 septembre 2007, Dominique Strauss-Kahn est nommé à la tête du Fonds monétaire international (FMI). Le 18 octobre 2008, le «Wall Street Journal» révèle qu'une enquête interne a été ouverte au FMI pour savoir si son président a fait preuve de favoritisme au sein de l'organisation en faveur de sa maîtresse, Piroska Nagy.
Après une enquête privée, le conseil d'administration du FMI le blanchit le 25 octobre de toute accusation: harcèlement, favoritisme et abus de pouvoir.
En février 2009, l'affaire connait un rebondissement. Dans une lettre adressée aux enquêteurs et relayée par «L'Express», Piroska Nagy écrit: «M. Strauss-Kahn a abusé de sa position pour entrer en relation avec moi. Je n’étais pas préparée à ses avances. J’avais le sentiment que j’étais perdante si j’acceptais, et perdante si je refusais. Je crains que cet homme n’ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes». Un courrier qui ne semble ne pas avoir été pris en compte lors de l'enquête, cinq mois plus tôt.
Arrêté à New York
Le 14 mai 2011, Dominique Strauss-Kahn est arrêté à l'aéroport JFK à New York. Il est soupçonné d'agression sexuelle envers une femme de chambre dans une suite du Sofitel New York Hotel, survenue le même jour.
Tristane Banon
Cette arrestation de DSK à New York fait ressurgir une affaire précédente. Dans une émission de Thierry Ardisson, diffusé en septembre 2007, une jeune écrivaine, Tristane Banon, explique avoir été «agressée» par le directeur du FMI, lors d'un rendez-vous avec ce dernier, en 2002. Lors de la diffusion de l'émission, le nom DSK avait toutefois été masqué par un «bip». Aujourd'hui, la romancière de 31 ans envisagerait de porter plainte.
Affaire Méry : implication de DSK, journal de France 3, le 25 septembre 2000
Compléments d'infos Derrière DSK, il y avait une campagne de manipulation médiatique de l’opinion. Conduite par les communicants d’Euro-RSCG.
Décryptage de Polémia.  http://www.polemia.com/article.php?id=3804

Patrice ALBERT

samedi 15 janvier 2011

Les gaz de schiste arrivent ... Danger !

Les gaz de schiste présents presque partout dans le monde,
et à deux pas  ... 

    Paca et les Bouches du Rhône,  fortement impactés .

Les gaz de schiste connaissent présentement un essor extraordinaire  aux États-Unis et partout dans le monde. En Europe, les compagnies pétrolières commencent à s'intéresser sérieusement à cette ressource de gaz non conventionnels. Plusieurs compagnies - Total et GDF principalement - alliés à des Sociétés américaines ont obtenus des permis de recherche en France, dans le sud principalement, 7% du territoire en tout est concerné ! L'équivalent d'un département comme la gironde. Total prévoit d'investir 38 millions d'Euros dans la Drome et l'Ardeche, ce n'est qu'un début. Même les bouches du rhone sont concernées ! Leur exploitation causant une dégradation environnementale incommensurable, les écologistes sont en alerte. Europe Ecologie - Les Verts demande l'arret de toute prospection , ( Communique de Presse nationale du 31 décembre 2010)

 Les principaux permis délivrés sont  dans le sud de la France 

« Permis de Nant ", « Permis de Montélimar > , et « Permis de Villeneuve de Berg »,
   parution au JORF  en date du 30 mars 2010, pour ces 3 arrêtés du ministre de
   l'écologie signés  par J.L. Borloo.
  
    
   Permis en Paca : Gardannes (365km²), Brignolles (6785km²) et prés de Cavaillon (3430km²)

Ils peuvent modifier la donne géopolitique. 

On peut trouver des « shale gas » à peu près partout. Les réserves mondiales représenteraient quatre fois les ressources de gaz conventionnel.(1) De quoi, si on arrivait à les exploiter, changer la donne de la géopolitique liée aux énergies fossiles. C'est aussi et alors l'occasion pour l'Occident de reprendre la main face à la Russie et aux pays du Sud producteurs de gaz et de pétrole. Un enjeu faramineux et face auquel le souci environnemental fera pâle figure.

Voir également : Alter-Echos (www.alter-echos.org) qui a interrogé Normand Mousseau, spécialiste des questions énergétiques, et récent auteur de Au bout du pétrole, tout ce que vous devez savoir sur la crise énergétique .

Pourquoi aujourd’hui, Quelles conséquences possibles ?

L'exploitation des gaz de schiste était encore impensable il y a une dizaine d'années, trop couteuse, mais l'extraction  devient rentable à cause de la rarefaction et de l'augmentation des energies fossiles. C'est encore une fois notre modèle économique, energétique qui est en cause et sa necessaire transformation vers plus 
d'efficacité et de sobriété, et d’énergies renouvelables. Les lourds investissements faits dans ces gaz se feront au détriment d'une politique plus propre et plus respectueuse, qui incluent  les transports en communs et alternatifs et la relocalisation de l’économie. La question de notre modèle de développement prédateur est clairement posé.

Savoir s'asseoir sur le Grenelle ... , un désastre écologique comme le montre l'expérience américaine

  Pollution de l'eau ... 

La technique de la fracturation hydraulique, technique majeure employée, qui utilise des quantités considérable d'eau, 10 000 métres cube  d'eau sont nécessaire en moyenne pour chaque "fracturation"(2) - mélangée à des produits chimiques très toxiques - va à l'encontre de certains engagements arrêtés par le Ministère de l'Écologie qui a pourtant signé l'attribution des permis. Le Grenelle doit, par exemple, protéger les sources d'eau potables et les écosystèmes sensibles - article 27 notamment -

     (2) Mise au point par la société Halliburton – dont les négligences dans la marée noire du golfe 
           du Mexique ont     été pointées par les experts..

   .... de l'air 

“A la sortie du puits : CO², NOx et autres gaz à effet de serre”  ...

Prenant pour échantillon représentatif la ville texane de Dish, le DrWilma Subra a conclut que 61% des problèmes de santé constaté chez les habitants de la ville étaient causés par des taux de polluants supérieurs aux normes environnementales admises : exposés à des quantités importantes d’ozone, de soufre, de gaz naturel ou d’ether, les habitants ressentaient plusieurs fois par jour nausés, maux de tête, vomissement… jusqu’à des affections respiratoires : 58% des personnes observées souffraient de problèmes de sinus.

Risques sismiques !

Les chercheurs et les gaziers s’accordent à dire que la technique d’extraction en elle-même provoque des micro-séismes, “jusqu’à une magnitude de 3,4 sur l’échelle de Richter en surface” selon le géologue Aurèle Parriaux, docteur en géologie de l’ingénieur à l’université polytechnique de Lausanne.

  la transformation/destruction du paysage !

Puits de gaz tous les deux cents mètres . Pour des raisons de rentabilité ! 
   Références  (notre planète infos)
    
 Que Faire Réagir, s’indigner, informer, éveiller, lutter.

Le Larzac montre à nouveau la voie

  Contre l'exploitation du gaz de schiste. Signer et faites signer la pétition

Dites NON! à l'exploitation du gaz de schiste!

lundi 13 septembre 2010

La démocratie menacée avec Guérini

Non à l'exception Marseillaise, foulant aux pieds les statuts du PS, qui déclarent incompatible le cumul des fonctions de Président de Conseil Général
 et de premier secrétaire fédéral sur un même territoire.

Non au culte de l'homme fort qu'exalte Guérini ; serons nous complice par notre silence ?

Le PS national ferme sa gueule, allons nous faire preuve de la même couardise ?

Notre responsabilité est immense et c'est maintenant qu'il faut réagir.


Nouveau look mais vieilles méthodes pour Jean-Noël Guérini
à la Fédération PS des Bouches du Rhone.

Par Pierre BOUCAUD le 11 septembre 2010 ( marsactu.fr)


Jean-Noël Guérini, son nouveau profil Facebook

« Les fonctions de Président de Conseil Général sont incompatibles avec celle de premier Secrétaire Fédéral » . C’est l’article 16.2 des statuts du Parti Socialiste visant à limiter le cumul des fonctions. C’est on ne peut plus clair, mais comme d’habitude dans les Bouches-du-Rhône, la Fédération du PS et Jean-Noël Guérini s’apprêtent à s’asseoir dessus, dans une traditionnelle indifférence locale, et avec le coupable silence d’une direction nationale du Parti qui a toujours préféré regarder ailleurs quand il s’est agit de la troisième fédération de France.

Un PS pourtant aujourd’hui dirigé par une Martine Aubry qui promettait encore, lors de sa rentrée politique de la semaine dernière, à l’université d’été de La Rochelle, un PS exemplaire. Ca commence bien à Marseille.
Et tout ça dans un contexte où quelques grandes pointures du PS local passent en ce moment plus de temps dans les bureaux des Juges d’instruction qu’au siège de la Fédé. Et dans « les milieux bien informés » comme on dit dans ces cas là, on sait que ce n’est sans doute qu’un début. Mais pendant que la justice travaille, les petites affaires du PS des Bouches-du-Rhône continuent.

jeudi 9 septembre 2010

- SALON des DECOUVERTES ECO-CITOYENNES à Bouc Bel Air. 13

                 HUMAN & TERRE


SALON des DECOUVERTES ECO-CITOYENNES à Bouc Bel Air. 13

     180 exposants, conférences, animations

Environnement, Beauté, Santé, Bien-Etre Alimentation Bio, Eco-Habitat, Commerce Equitable, Mode éthique, Economie solidaire...

17/18 et 19 septembre de 9h à 19h

Village Oxylane Bouc Bel Air ( Décathlon)

Pour plus d'informations :

www.humanterre.org

Organisé par le journal écocitoyen Human & Terre, un évènement
sur 2 ha d’exposition en plein air et en intérieur

Entrée libre et gratuite, Conférences : 1€

Le Salon des Découvertes Ecocitoyennes Human&Terre invite chacun à un nouvel art de vivre : la consommation responsable, l’adoption d’un mode de vie plus sain et plus respectueux de la nature. L’accent est mis sur la proximité avec le grand public, la simplicité et la convivialité.

Human & Terre a conçu une manifestation qui vise à faire découvrir aux visiteurs toutes les thématiques liées à l’Humanisme, l’écologie et le bien-être. De la pensée à l’action, consommer autrement, vivre différemment : une approche vraie dans un environnement facilitant la création de liens et la valorisation des acteurs économiques et associatifs régionaux.

Un certain nombre d’intervenants qui œuvrent en matière d’humanisme, de citoyenneté, d’écologie, d’éducation, d’agriculture, nous accompagnent dans cet événement, dont : le Professeur Joyeux, les Docteurs Mouysset, Halimi et Souvet, le professeur Martin Pall (spécialiste mondial des MCS), l'ONG Rotary, la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus Bertrand, la fondation WWF, l'association "Fête le mur" de Yannick Noah, l'association des Colibris de Pierre Rabhi, et bien d’autres encore…

Vous l’aurez compris, l’ambition de ce salon est de discuter de ces enjeux globaux en réunissant des acteurs locaux motivés par des valeurs citoyennes.

E-mail : emmanuelle@humanterre.org - 04 42 60 94 59

dimanche 29 août 2010

MARSEILLE 2012, Capitale mondiale de l’eau.

MARSEILLE 2012, Capitale mondiale de l’eau
Deux objectifs  : Faire face à la crise mondiale de la ressource,
légitimer des acteurs économiques du secteur et des savoir-faire



La France et Marseille accueilleront en mars 2012 au Parc Chanot, la 6ème édition du forum du Conseil mondial de l’eau. Cette décision est intervenue l’année dernière.

Le Conseil Mondial de l’eau (CME), qui se dit responsable de l’avenir de l’eau dans le monde, en a-t-il les moyens et la légitimité ? Nous pouvons en douter, comme le souligne justement Jean-Luc Touly Directeur de l'eau de la Fondation France Libertés D Mitterrand

Il est présidé par des dirigeants d’entreprises privées du secteur de l’eau et réunit une partie des acteurs, sans réelle légitimité. La présence d’ONG et quelques agences onusiennes comme UN-HABITAT n’en font pas une organisation intergouvernementale représentative. À titre d’exemple, lors du dernier Forum Mondial de l’Eau à Istanbul en mars 2009, ce Conseil a refusé d’entériner la notion de droit à l’accès à l’eau. Pas d’illusions, le CME est comme l’OMC, un organisme privé pour la défense d’interets privés.

Des conférences réuniront des chefs d’Etat, des ministres, parlementaires, autorités locales et la société civile. Une foire et une exposition (matériels, expériences, techniques, etc.) seront complétées par des forums, des animations et des rencontres impliquant des jeunes, des associations, etc. Voilà pour la vitrine de ce forum, mais leurs objectifs profonds ne sont pas de promouvoir une meilleure gestion de la ressource pour la planète et les générations futures ou son accessibilité pour tous. Il s’agit de conquérir de nouveaux marchés et d’étendre l’implantation des multinationales du secteur.

La Secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno déclarant pour sa part « se tenir vigilante sur la question du droit à l’eau, qui doit être reconnu comme un droit fondamental de l’être humain, dans tous les pays du monde ».Cette déclaration faisait écho à une récente résolution de l’ONU adopté mercredi 28 juillet 2010 pour qui L'accès à l'eau devienne un droit essentiel. Voilà pour les bonnes intentions déclarées qui nous le savons trop bien ne suffisent pas ...

Une crise majeure de l’eau annoncée, sinon déjà existante.

La pandémie de désertification qui sévit dans bien des contrées et qui ôte toutes les qualités perméables des sols, tout comme un usage inconsidéré de l’eau du monde occidental et le surpompage agricole responsable de l’affaissement des nappes aquifères, constituent un faisceau de cause qui concourent à créer une future crise de l’eau déjà bien amorcée en certains pays .

La planète est déjà assoiffée alors que plus d’un milliard de personnes n’a toujours pas accès à l’eau Potable et que les pauvres en arrivent en arrivent à toujours payer plus cher l’eau en bidon que le riches ne l’obtiennent au robinet. Pollution chimiques (pesticides, engrais, déchets non traités), pollution bactériennes, microbiennes (choléra, hépatite, paludisme ) contaminent les cours d’eau et les réserves d’eau douces des nappes phréatiques.

Dans les pays du sud, on estime à plus de 80 % les maladies et à plus de 30 % les décès liés à la pollution de l’eau, selon une récente étude publiée aux Nations unies.

A moins de changer totalement notre manière de gérer cette ressource, les dégâts seront incommensurables dans un avenir proche, tant pour la planète que pour ses habitants.

Les acteurs industriels privés (Veolia, Suez, etc.), principaux partenaires du CME, se proposent de relever de tels défis ou d’y contribuer, mais la pression des marchés dont ils dépendent, est-elle compatible avec une indispensable vision long terme, de ce bien commun de l’humanité ?

Leurs gestions dans nos villes, en France, en Europe, permettent d’en douter. L’exigence d’une gouvernance mondiale émerge.

Le Forum c’est aussi un enjeu économique majeur, un modèle économique contesté dans nos villes.

A Marseille, le contrat de délégation de service public, confié à la S.E.M (Société des Eaux de Marseille, filiale des groupes privés Veolia et Suez) arrive à son terme le 31 décembre 2012 pour l’assainissement et le 31 décembre 2013 pour l’alimentation en eau.

Les écologistes et d’autres veulent rompre avec ce modèle typiquement français, qui entraîne un prix de l’eau plus élevé qu’en régie publique, opacité, mauvaise qualité de l’eau, aucun intérêt financier à réduire la consommation d’eau des habitants, abus de position dominante … Paris et plusieurs autres villes françaises ont déjà franchi le pas, ne renouvellent pas leurs contrats avec ces entreprises et font le pari de revenir à une gestion publique et plus démocratique de l’eau.

Ce sera précisément le thème du film « Water Makes Money » diffusé en avant-première le 23 septembre 2010 à Marseille aux Variétés, en présence du réalisateur Peter Kleinert, ainsi que dans d’autres villes françaises, allemandes et européennes.

Nous ne manquerons pas de revenir sur cet évènement prévu pour mars 2012, un Forum alternatif de Marseille devrait également s’en mêler …